Face cachée est né à Cahors, en 1983 et vit aujourd’hui à Agoulême. Il dessine depuis son plus jeune âge et a toujours eu à cœur de développer son imaginaire en sublimant le monde qui l’entoure, en représentant ce qui se trouve au-delà du regard. D’abord fondateur en 1999 du fanzine Pleine lune au Festival international de la BD d’Angoulême, puis illustrateur pour le clan Takeda, graffeur aux Empreintes urbaines de Bordeaux, Face cachée ne cesse de se renouveler en quête d’expériences artistiques qui nourriront sa technique, son projet et son univers onirique. Du dessin satyrique, à l’illustration dans le jeu de rôle, Face cachée aime partager son amour pour les arts graphiques avec le plus grand nombre : ateliers pour enfants, expositions, salons et séances de dédicaces ou démonstrations lors de festivals le poussent à sans cesse innover dans sa recherche de performances artistiques ainsi que dans le choix des lieux où il intervient. J’ai participé au cinquième volet de Wonderwall à Cognac parce que j’y ai vu l’ occasion de me confronter à d’autres manières de travailler et de rencontrer d’autres artistes, d’échanger, de découvrir de nouveaux styles graphiques. Ce projet m’a séduit aussi parce que je trouve intéressant de s’adapter à une demande, à des contraintes et qu’il est important dans mon métier de s’ouvrir aux initiatives originales tout en allant vers de nouvelles expériences qui s’avèrent toujours enrichissantes. Le sujet était suffisamment ouvert pour que je réalise ce qui me plaît (ce jour là, le gorille) et j’ai trouvé que la réalisation collective donnait lieu à une « frise animale » vraiment diversifiée tant par les styles de chacun que par le choix des animaux. Mon gorille, plutôt terne (pratiquement tout gris) était bien encadré et contrasté avec les pièces de A-Mo à gauche et Mike d’Atom Ludik à droite, chacun allant à son rythme et sans esprit de compétition, juste l’envie de donner le meilleur de soi. Bref, je suis vraiment satisfait de ma peinture et de l’ensemble qui couvrait une large surface tout en laissant respirer les murs. Étant plutôt solitaire dans mes projets, je recherche toujours à partager et rencontrer les autres, que ce soit le public ou encore des artistes et ce projet du Wonderwall #5 a rempli toute les conditions pour me donner envie de revenir peindre à Cognac! Face cachée was born in 1983 and now lives in Angoulème. He has benn drawing since he was a child and has always been developping his imaginary world by turning the world into a better place, by drawing what’s beyond our sight. He founded Pleine Lune, the fan zine in 1999 at the Angoulème Festival International de la BD, then he illustrates for Takeda, and he is a graf artist for Empreintes Urbaines in Bordeaux. Face cachée never stops reinventing himself looking for new artistic experience to feed his technique, hos project and his imaginary world. From satyrical drawings to illustrations in role plays, Face Cachée likes to share his ove for graffic arts with other people : workshops with children, shows and exhibitions, and signature sessions for festivals help him move foward in his search for artistic performances or in the choice of places he makes. I took part in the fifth edition of WOnderwall in Cognac because I saw it as an occasion to confront myself to new ways of working and to meet other artisits, to exchange and to discover new styles. This project attracted me because I think it’s interesting to adapt oneself to a particular demand, to constraints and because it’s important in my field of expertise to open onself ot new initiatives and to move toward new enriching experience. The theme was large enough for me to realize what I wanted to ( a gorilla) and I found that the collective making made way to a diverse animal « frise » in styles and in athe choice of animals. My gorilla is dull (all grey) was surrounded and contrasted by A-Mo’s work on the left and by Mike Atom’s on the right. We all had our own rythm. It was not a competition, just a will to give the best of us. To su mit up, I’m really satisfied of my work and of the common work on a large surface because it didn’t hide the wall. I am quite a lone worker on my projects that’s why I wish to share and meet other people, the public of other artists. The Wonderwall project 5 filled all the conditions I was looking for to make me want to come back to paint in Cognac !